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Archéologie et
dinosaures Photographiques |
Les Artefacts |
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Fichier PDF
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Note préliminaire:
Il y a "artefacts" et "artefacts":
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D'abord ceux qui sont générés par le traitement
informatique lui même.
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Ensuite ceux qui sont déjà inclus dans l'image avant
ce traitement, et que le traitement révèle.
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Ceux qui
sont générés par la compression des fichiers réalisée par les
observatoires avant leurs publications.
Examinons quelques exemples des trois cas,
afin d'en tirer quelques conclusions utiles.
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Artefacts dus au traitement:
Aucun véritable exemple disponible à ce jour.
(15/09/2000).
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En effet, à chaque fois que des choses en
apparence étranges sont décelées, il apparaît, dans tous les cas, qu'il
s'agit d'objets ou de phénomènes bien réels, reliés aux objets
photographiés. On trouve toujours un lien avec la photo originelle et
souvent une explication rationnelle.
Mais parfois cette explication est "Hors
Normes". C'est un fait qui dérange. Mais les faits sont là. Et
comme on ne travaille pas pour plaire ou pour déplaire aux uns ou aux
autres, on admet les faits tels qu'ils sont.
L'exemple d'artefact que l'on présente
ci-contre, a été obtenu par la méthode des "Courbes" avec Adobe
Photoshop. Il révèle un phénomène physique bien réel dans la galaxie
M87.
Malgré les
apparences, Ce n'est pas un artefact. Il montre que la méthode peut, dans
certains cas, être utilisée pour évaluer le gradient de luminosité du gaz,
et donc le gradient de densité du gaz dans un jet de plasma, dans une
nébuleuse planétaire ou dans une galaxie...
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Artefacts contenus dans l'image:
Là on dispose de nombreux exemples.
C'est très surprenant de voir comme certaines images
conservent des "signatures instrumentales"
qui permettent d'identifier leurs origines ! Et surtout les
méthodes qui ont présidé à leur fabrication.
Les exemples, montrés ci-dessous, sont presque caricaturaux. Mais ils
valident, à contrecoup par leur existence même, la méthode utilisée. Ils
sont choisis, à dessein d'origines diverses, pour montrer que ces
artefacts ne sont l'apanage d'aucune source en particulier.
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1er exemple: NGC 253 (VLT)
Le
traitement de l'image de cette galaxie permet d'en faire apparaître non
seulement les dimensions réelles, mais aussi pas mal de choses incongrues.
D'abord deux lignes diagonales qui sont, après demande d'informations
auprès d'un responsable de l'ESO, les traces laissées par le passage d'un
ou deux satellite(s) artificiel(s) pendant la pose. Mais ce qui est encore
plus extraordinaire, c'est le double carroyage qui apparaît et qui sont
les traces archéologiques de la fabrication de cette photographie.
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2ème exemple: Virgo
Cluster (NOAO)
Cette image présente, après traitement, de nombreuses
anomalies. La plus criante apparaît dans la zone repérée par le rectangle.
Il s'agit manifestement d'une étiquette transparente, avec un texte,
collée au dos de la plaque photographique. La numérisation a été faite
sans trop de précautions, sans recadrer correctement.
Pour déchiffrer ce texte il faut le regarder en utilisant un miroir. Le
mot qui est manifestement inscrit est "NORTH".
On en comprend aisément la raison de sa présence !
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Artefacts
apportés par la compression informatique des fichiers d'images:
Ces artefacts
sont, eux aussi inclus dans les images. Ils sont apportés par les méthodes
de traitements intermédiaires entre la prise de vue et la création de
l'image numérique finale. En particulier par les techniques de
compression.
Le cas le plus connu est la compression au
format JPG. Plus le taux de compression est élevé, plus ces
artefacts sont importants.
Les essais que nous avons réalisés sur une
image de référence au format TIFF en RVB, créée dans ce but,
et ayant les caractéristiques suivantes: dimensions 898 x 585 pixels,
41330 octets, sont très révélateurs. On a alors converti cette image
au format JPG avec des taux de compressions s'étageant de 0 à 75 %.
Sur chaque image obtenue, on a effectué le traitement informatique décrit
précédemment. Ce qui a permis d'accentuer les artefacts, sans les
dégrader.
Le tableau
ci-dessous donne les résultats obtenus :
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Avant traitement |
Après traitement |
Commentaires |
TIFF |
41330 octets
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56668 octets
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Il n'y a pas de
modification perceptible de la qualité de l'image, même avec un fort
grossissement.
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JPG
0 % |
28488 octets
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47406 octets
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La qualité de
l'image JPG n'est pas dégradée de manière significative, L'image
traitée ne montre pas de dégradation perceptible.
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JPG
25 % |
15061 octets
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59149 octets
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Avec un œil
exercé, l'image JPG montre de très légères dégradations. mais pas au
point de créer des artefacts. L'image traitée montre ces mêmes
dégradations mais contrastées.
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JPG
50 % |
13289 octets
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56491 octets
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Avec un œil exercé, les
dégradations de l'image sont un peu plus nettes. Mais après
traitement elles sont bien mises en évidence.
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JPG
75 % |
11922 octets
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52801 octets
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Les dégradations
sont inacceptables, et l'image traitée les met encore plus en
évidence.
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Voici, ci-contre, un
exemple des dégradations apportées par la compression JPG à 50 % dans la
région centrale des deux images, à gauche l'image JPG et, au dessous,
l'image JPG traitée correspondante.
La structure des
dégradations est la même dans les deux cas. Mais elle est très bien mise
en évidence dans l'image traitée.
Cette structure est
très caractéristique de la compression JPG. On est en présence d'une
véritable signature qui ne peut pas tromper. (Apparition de zones
rectangulaires tachées de pixels de densités et de couleurs variables).
Ces artefacts ne sont
présents que dans les zones de transitions de couleurs ou de luminosité.
Ils sont limités en dimensions en fonction du taux de compression.
Autrement dit, dans une
image de grande dimension, et si les zones de transitions sont peu
nombreuses, ces artefacts ne sont pas obligatoirement gênants. Ainsi, avec
le même taux de compression, une image de 1024 x 768 pixels peut se
révéler tout à fait acceptable, alors qu'une image de 100 x 100 pixels
peut se révéler inexploitable. Aussi un examen préalable de l'image à
traiter est indispensable pour déceler ce genre de signature.
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Source
NOAO (a102.jpg)

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Voici un exemple réel d'images compressées
issues du NOAO, (groupe de galaxies Arp 102).
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Extrait de a102.jpg

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Les deux images
ci-contre sont des extraits fortement grossis de la zone à l'extrémité du
bras galactique de droite, dans l'image du NOAO, ci dessus.
L'image ci-contre en haut est évidemment parfaitement utilisable pour
effectuer un traitement informatique, celle du bas ne l'est absolument
pas.
Notons ici que ces artefacts n'ont rien de
commun avec ce qui a été détecté dans le noyau de la galaxie M 87.
En particulier on ne voit pas
apparaître de tore ou de jet.
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Extrait de a102b.jpg

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CONCLUSIONS
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Cette
méthode d'extraction a ses limites. On ne peut pas utiliser une image
JPG trop fortement compressée. 50 % est vraiment un maximum. La
conversion simple de TIFF à JPG sans compression permet
d'obtenir des images de tailles réduites, sans altérer l'image.
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Il est
impératif d'examiner attentivement l'image que l'on veut traiter afin de
s'assurer que des artefacts de compression ne sont pas présents.
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Cette
méthode ne génère pas, par elle-même, de véritables artefacts. Elle en
révèle parfois qui sont déjà inclus dans les photographies d'origines.
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Les images
obtenues peuvent présenter des problèmes d'interprétation. L'exemple de
M 87 avec les courbes d'équidensité en est un exemple
caractéristique. Toutes les images traitées peuvent présenter ce
phénomène à des degrés divers.
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Ce n'en
est pas moins un outil puissant permettant de révéler des phénomènes
inattendus, mais à la condition de savoir interpréter les résultats
obtenus.
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Documents
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What's in a picture? The temptation of image manipulation. Cet excellent
document montre comment des manipulations frauduleuses peuvent être
décelées, simplement par les artefacts générés. Toutefois, le lecteur
remarquera qu'un traitement, réalisé avec prudence, est parfaitement
légitime, surtout s'il a pour but de mettre en évidence des phénomènes
qui autrement resteraient invisibles.
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Images et graphiques pour le web - Jean-Claude SOHM -
CERIG /
EFPG (28/11/2003).
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Forum des Sceptiques du Québec - la cosmologie révisée par Photoshop.
Nous ne sommes jamais intervenu directement dans ce forum. Des opinions
souvent très critique sur la méthode décrite ici, ont été exprimées.
Nous en avons tenu compte pour améliorer cette méthode et pour éviter
certains pièges. Nous tenons à remercier tous les intervenants et plus
particulièrement l'un d'entre eux qui nous a tenu informé.
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Dernière mise à jour:
14/09/14 |
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